Ecapsuleuses double DEPOORTERE

nice pictures!

pas trop au point les ecapsuleuses doubles pour les voirs tourner depuis un petit bout de temps à la coop liniere de St Pierre le Viger (76). C'est sûr que lorsqu'elle fonctionne ca fait pas mal d'hectare à l'heure. Mais je l'ai vu plus souvent à l'arret qu'en route!!! Enfin c mon avis perso

Je conduit une écapsuleuse double depoortere depuis 2 ans, et cette année, j'écapsule depuis le 30 juin (lin l'hiver puis lin de primtemps). La seul chose qu'il faut savoir c'est qu'il faut etre très passiant avec cette machine surtout dans les parcelles avec du caillou et du versé... Après, il faut etre très concentré et ne pas chercher a forcer la cadence! (il vaut mieux aller un peu moin vite et ne jamais arréter ou presque!!!)
Je me régale au fil de la saison avec cette machine, et bien que physiquement c'est épuisant, pour rien au monde je ne l'échangerai contre une moissonneuse...

Il faut surtout comparer le travail de l'ecapsuleuse double au travail effectué par les précédentes machines.
Pour le liniculteur, quelques avantages importants:
- c'est une ecapsuleuse batteuse, il n'y a donc plus de remorques de capsules a manipuler et a battre
- c'est une machine qui abime beaucoup moins l'andain, elle ne teille pratiquement pas les tetes, contrairement aux anciennes machines ou les cônes étaient plus serrés et teillait le haut de l'andain
- elle a une qualité de retournage incomparable (du à la longueur du pick up avant, à la longueur de la machine qui amortit les coups de volant, et à la position haute du chauffeur qui voit mieux les andains)

Pour le chauffeur, il faut savoir adapter la vitesse de la machine au conditions de travail. de 6 à 13.5 km/h pour ma part.
Cela dépend:
- de la taille du lin. Dans du petit lin, on va moins vite par peur de mal prendre l'andain
- de la presence de cailloux: ils sont les ennemis n°1, du fait de l'alignement des courroies du pick up et des courroies de transport horizontal
- de l'état du lin: versé et/ou roui

Personnellement, c'est ma 5eme campagne, et je n'ai plus a reflechir quand j'ai le volant dans les mains, mais il a fallu au moins 2 ans pour bien connaitre toutes les ficelles (conduite, entretien, débourrage)

Je suis entièrement d'accord, la conduite en soit n'est pas si difficile, le plus dur est d'anticiper les bourrage et/ou les différents problèmes les amenants! Ma première saison fût réelement une galère, et je me sui entièrement épanouie qu'a la fin de la deuxième, saison double, ou j'ai effectué en juin-juillet l'écapsulage de lin d'hiver, qui était de plus extrèmement difficile a travailler, ce qui forme les réflexes...
L'entretien est en soit assez simple si l'on prend une bonne demi journée avant campagne, sans compter l'entretien effectué l'hiver. Quotidiennement, je compte 1h par jour, surtout si la machine est a vis horizontales et que la veille on a croisé des cailloux (ce que je confirme par ailleur comme l'enmeni n°1!). A ce propos, d'un point de vue personnel, je préfère les cailloux au lin sur-roui, car il son avec l'expérience facilement anticipable, et l'on ne bourre presque ou pas et cela ne se voit pas dans la parcelle (pas de gros tas...)